Notes de lecture

Typhon de Joseph Conrad et le charme des vieux livres moisis

Ma rencontre avec Typhon de Joseph Conrad (1) s’est faite chez un bouquiniste de Rabat où il sentait bon le papier jauni, au milieu d’une pile de volumes poussiéreux sur le code pénal algérien ou la grammaire allemande. Je ne suis pas une grande lectrice de littérature anglo-saxonne, mais ce petit volume de Hachette, dont le vert vif continuait de transparaitre sous les écornures et les taches brunes, attira mon regard.

Cette édition de 1923 a été traduite par André Gide et illustrée par un certain Émilien Dufour. Le format illustré en noir et blanc me rappela les Jules Verne que je lisais enfant. Sur la première page, on pouvait lire le nom de la dame qui l’avait acheté en 1945, on ne sait où et sous quelle impulsion. Mais tous ces petits détails, tous ces petits mystères, me donnèrent envie de prendre ce livre et par là même de découvrir un auteur que je n’aurais peut-être jamais lu autrement.

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